Page:Le Théâtre de la Révolution. Le Quatorze Juillet. Danton. Les Loups.djvu/319

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
303
LES LOUPS

QUESNEL, violemment agité.

Où est d’Oyron ?

BUQUET.

Chez sa maîtresse probablement, la fille du juge de paix, rue des Hommes-Armés.

QUESNEL.

Deux officiers : Vidalot, Buquet. Allez. Ramenez-le sur le champ. Ne le laisser s’éloigner ni parler à personne, sous aucun prétexte que ce soit.

JEAN-AMABLE.

Qu’y a-t-il donc ?

Vidalot et Buquet sortent.
QUESNEL.

Abomination ! Où est l’homme qui a porté ces lettres ?

VERRAT.

Ici.

LES OFFICIERS, agités, inquiets.

Que s’est-il passé, citoyen ?… Verrat, des nouvelles graves ? — Quoi, c’est une trahison ? — Nous sommes trahis ?

QUESNEL, au paysan.

Gredin, écoute !

LE PAYSAN.

Grâce !

QUESNEL.

Qui t’a chargé de cette lettre ?

LE PAYSAN.

Pardon, pardon…

QUESNEL.

Réponds.

LE PAYSAN.

Le major de Zastrow.