un suspect ; on n’a pas le droit de mener cette enquête. — Est-ce ainsi que nous le paierons de ses services ? — Nous n’avons pas besoin de voir ce drôle. Si Verrat le désire, on le fera venir. Mais en l’absence de Verrat, et sans son consentement, je m’y oppose.
Si vous vous refusez à rien entendre, comment connaîtrez-vous jamais la vérité ?
La lettre est là. Je ne veux rien savoir.
Mais si la lettre est fausse ! — Tu as entendu, Chapelas, — (tu étais avec moi), — d’Oyron se plaindre lui-même des guet-apens où les ennemis tâchaient de l’attirer sans cesse.
J’ai entendu cela, moi ?
Hier matin.
Tu rêves.
Tu as la mémoire courte. — Mais soit, prenons la lettre. Ne voyez-vous pas qu’elle ment ? que seul un ennemi, non un ami de d’Oyron, pouvait l’écrire ?… Faites attention, je vous prie.
Dis-moi, quel peut bien être son intérêt à décharger le traître sur le dos de Verrat ?
Je ne sais pas.