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Fortunez. Entreprise III


Roy mon frere, qui eſt autheur de tout cecy : car de moy i’en ſuis ſimple ſpectateur. Voicy ſon filsayſné qui vous fatisfera. Là doncques, Ca ualiree, ie vous prie de contenter ce Prince, & comme vray interprete de la volonté du Roy, & de la Souueraine, declarez luy ce que ſon CCCl1r | deſire. CAVALIREE. Par le commandement de l’Empereur, ievous auiſe braue Prince, que noſtre but & de tous ceux qui vienent icy, eſt leſpoir que nous auons tous, qu’en fin apres plu ſieurs deſſeins & recherches, nous ſerons dreſſez à la cognoiſſance de la Sainte Galanctiſee, pour iouir en fin de la bien-heureuſe Xyrile. LE CHY NoIs. Tanty ont failly, & qu’eſperez vous, cA > vALIREE. Suyure la vraye intelligence d’Amour · qui nous y conduira parfaitement. L E c H 1 — N o 1 s. L’Amour vulgaire ne vous y conduira | pas, & les paſſions volages ne vous y meneront, point. cAvALIREE. Auſſi les Amours vulgai res ſonticy examinees, & nous les nottons exa ctement, afin que par comparaiſon nous ren—. contrions le fidele & non commun, lequel ſoit ſaint & exiſtant en belles veritez, non preſſé d’opinions, ains accompaigné de ſubſiſtences vrayes, conduiſant à l’heur parfait, à ce que le ſuyuant, nous venions au terme deſiré. L E c H 1 N o 1 s. Mon Roy vous fait ſcauoir, que ſi vous venez à bout de cét excellent deſſein, & ——, que de courtoiſie vous luy en faciés part, ilvous monſtrera l’egal, & ainſi le commerce, l’ami \ tié, & les bonnes aliances ſeront communes — cntre nous, s’il vous eſt agreable. A Dieu, Si re, & à vous tous courages Curieux, mes affai-


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