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Le uoyage des Princes

26. Le voyage des princes

adinis, i’eftime que pour lorsi’eu cefte grande recompente dema fermeté & patience, car le Roy quim’aimoit, comme ie penfois,aumoins ic mele faisaccroire, pour mon contentement:

car les Roys n’affectionennt que leurs ſemblables, m’auoit commandé de me tenir pres de ſa perſonne, & ainſi il me mit ſa main fur l'eſpaule comme pour luy ayder a cheminer, & ie paſſé auec luy & vn peu apres la porte fut fermee , à l'inſtant on ouit y Frapper , & la Fée Gnoriſe qui auoit le gouvernement du cabinet regarda qui ſ'eſtoit qui heurtoit, puis vint dire que c'eſtoit l'ancien Hermite, incontinant les Princes commanderent qu'il entraſt, le Roy faiſoit un grand eſtat de luy, tant pour ſa ſageſſe & âge, que pour ſa bonté naïue qui le rendoit de notable merite : apres qu'il fut entré les Monarques le firent feoir entr’eux deux, & comme les deuis ſe multiplierent ils le prierent de leur dire quelque choſe de beau & notable ; Adonc l’excellent vieillard leur raconta cefte merueille. Puis que le lieu le requiert, que voſtre iuſte & belle curioſité le demande & l'ordonne, il faut que ie vous face ſcauioir excellence vnique & merueilleuſe entre les miraculeuſes actions de ceſte force que Dieu a miſe en l'vniuers, & qui {¢ demanitre 4 nous fous ‘fe nom de nature : le yous raconteray ce qu’aucun n’a encores decla- ré, que pecfonne ne pent (cauoir & qui ne doit

eftre dinulgué, auf] hor. di icy chacunle tien-

dra enushoppe dans fon cour, aucc le prndent yaile cde fignce Mon Royi ig parle dyn af vos