fût plus difficile de les vaincre… Puis, si ce prince persévère, il sera plus facile à attaquer quand il sera seul.
(18) Le mot Occitanie était déjà usité avant le treizième siècle ; il est employé dans les actes d’Innocent III, comme synonyme de Languedoc ou Lingua doc, dénomination du pays en langue vulgaire ou romane.
(19) Ut quod calet intus pateat extra.
On a porté jusqu’à 500,000 hommes l’armée
de ces croisés ; d’autres ont réduit ce nombre
à 300,000. Pierre de Vaux-Cernay, contemporain,
évalue seulement à 50,000 hommes les troupes
qui assiégèrent Carcassonne. On y voyait des
Flamands, des Normands, des Aquitains, et des
Bourguignons, conduits par les archevêques de
Reims, de Sens, de Rouen ; les évêques de Nevers,
de Bayonne, de Lisieux, de Chartres, etc.
Les seigneurs séculiers étaient : Eudes, duc de
Bourgogne ; Hervé, comte de Nevers ; le comte
de St.-Paul ; Simon de Montfort, comte de Leycestre,
etc. Les croisés, arrivés à Lyon, élurent