Page:Le livre des petits enfants ou recueil de récits mis à la portée du premier âge, 1851.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
123

femme, qu’il a risqué plusieurs fois de la tuer. Cette femme fut si malheureuse, si malheureuse avec son mari, quelle fut obligée de se séparer de lui. Vous allez voir, mes enfants, comment Dieu punit cet homme.

Un jour qu’il avait bu encore plus qu’à l’ordinaire, il tomba du haut d’un escalier et se tua !

Un autre homme, qui s’appelait Jean PLOIFON, cordonnier, perdit sa femme. Elle lui laissa un petit garçon de deux ans, bien doux et bien intéressant, qui se nommait Julien. Ploifon avait la triste habitude de boire, et il ne put s’en corriger : car, quand on est vieux, et qu’on ne connaît pas la parole de Dieu, on ne se corrige guère.