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menait paître son troupeau. Il avait appris à tricoter, et faisait un bas en gardant ses brebis ; ce qui lui rapportait quinze ou vingt centimes par jour. Il ne lui manquait qu’une Bible pour être tout-à-fait heureux ; mais comment pourrait-il l’acheter, n’ayant point assez d’argent pour cela ?

Il allait aux écoles du Dimanche. Le Maître était un vieillard pieux qui lui parlait sans cesse de l’amour que nous devons avoir les uns pour les autres, et de l’amour que nous devons avoir pour Jésus-Christ, qui nous a tant aimés lui-même.

Amon lui confia le désir qu’il avait d’acheter une Bible, et lui avoua qu’il gagnait si peu, qu’il ne pouvait espé-