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cipalement les deux figures au bas du rocher pointu , Nr. 4- ; et le cavalier sur le petit pont , Nr. 5o.

L’autre partie de ses Estampes forme une suite de cinquante sept pièces gravées pour le poëme des fourberies du renard. Everdingen les a faites dans le tems de sa plus grande force. Les différentes espèces d’animaux que Ton y trouve , sont généralement représentées dans leur vrai caractère , et rendent dune manière parlante , les rôles que la fable leur donne.

L’expression de l’astuce dans toutes les attitudes , souvent même dans les jeux de phisionomie du renard rusé , prouvent l’esprit observateur et le génie heureux de notre artiste. Du reste les animaux sont groupés et disposés avec entente , les fonds de paysage où ils se trouvent, dessinés d’un bon goût , et le tout ensemble est gravé d’une pointe hardie qui décèle la main d’un maitre exercé. S’il est un point , sur lequel on ait a l’accuser de foiblesse , c’est celui des figures humaines. Le peu qui en entre dans la composition de quelques unes de ces fables , est aussi mal dessiné que toutes celles dont il a animé ses paysages. Son inexpérience dans cette partie se manifeste particulièrement dans les deux pièces gravées en manière noire, décrites sous les numéros io4 et io5, dont surtout la première est même au dessous de la médiocrité,

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