de Marggrave qui pour la figure , comme
nous l’avons déjà observé, sont très exactement
conformes, représentent une variété
du coaita. Voici ce qu’il dit : «L’animal
que Marggrave appelle exquima, est
dune espèce très voisine de celle du coaita ,
et même n’en est peut-être qu’une simple’
variété ; il me paroît , que cet auteur
a fait une faute, lorsqu’il a dit , que X exprima
étoit de Guinée et de Congo ; la figure
qu’il en donné, suffît seule pour démontrer
l’erreur ; car cet animal y est représenté
avec la queue recoquillée à l’extrémité,
caractère qui n’appartient qu’aux
seuls sapajous , et point aux guenons qui
toutes ont la queue lâche : or nous sommes
assurés, qu’il n’y a en Guinée et à Congo
que des guenons et point de sapajous ; par
conséquent / exquima de Ma rggrave n’est
pas, comme il le dit, une guenon ou cercopithèque
de Guinée, mais un sapajou à queue
prenante , qui sans doute y avoit été transporté
àw Brésil : le nom à’ exquima ou quima,
en ôtant l’article ex, et qui doit se
prononcer quoima, ne s’éloigne pas de
quoaita, et c’est-ainsi, que plusieurs auteurs
ont écrit le nom de coaita : tout coït-
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DE PAUL POTTER.