Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/195

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pine, ce qu’il continua de faire jusqu’à ce que petit à petit elle revint à une proportion bien diminuée. Je le fis alors tomber sur moi, nous échangeâmes encore de longs et délicieux baisers, et couchés l’un à côté de l’autre, nous entreprîmes une longue conversation sur les sujets érotiques.

Il me raconta toute son histoire avec sa cousine, et quoique je la connus déjà, j’étais heureux d’en connaître par lui tous les détails. J’avais lu la lettre écrite par sa mère au pasteur. Les descriptions minutieuses et nullement déguisées qu’elle avait faites me surprirent étrangement : j’en augurai qu’elle devait être elle-même une personne très passionnée et très lascive, pour avoir fait plus que de gazer l’affaire au lieu d’entrer dans des détails aussi érotiques.

Aussi je le questionnai sur le genre de femme qu’était sa mère. D’après sa description, c’était une grande et belle femme, dans toute la force de l’âge, d’environ, selon lui, trente-cinq à quarante ans.

Il n’avait aucune pensée érotique en décrivant ses formes et ne paraissait pas la regarder comme une femme, mais seulement comme sa mère. Mais je lui fis avouer qu’elle était large des épaules, avec une belle poitrine, une taille mince, des petits pieds, des petites mains, de jolis yeux, une jolie tête avec de magnifiques cheveux, en un mot une femme très désirable.

Je faisais déjà travailler mon imagination, m’imaginant qu’un jour ou l’autre j’arriverais à en jouir. On verra par ces véridiques mémoires,