Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/247

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duites par la nature excitante et lubrique de ces révélations.

Elle était la fille d’une mère grecque, mariée à un grand pasteur de l’église protestante anglaise, un véritable savant, qui avait pris les plus hauts grades à Oxford. Quand il était étudiant à ce collège, il était le tuteur du fils d’un homme de haute aristocratie : il avait voyagé avec lui pendant des années, de là sa grande connaissance des langages de l’Europe moderne.

En Grèce il tomba éperdument amoureux de ma mère, essaya de la séduire et n’ayant pu y parvenir, se maria avec elle.

C’était un homme très sensuel, sa mère était une beauté très attrayante et très excitante pour un homme pareil, possédant les yeux luisants et lascifs, une profusion extraordinaire de cheveux qui, défaits, lui tombaient jusqu’aux pieds, des sourcils épais et bien dessinés, une moustache très apparente, tout cela était suffisant pour rendre fou un homme aussi sensuel que son père.

Ayant échoué dans tous ses moyens pour la posséder, il se décida à se marier et, d’après ce qu’elle lui entendit raconter par la suite, elle était si lascive et si lubrique qu’elle se livrait à tous les excès de luxure que la pensée puisse imaginer. C’est de sa mère qu’elle avait hérité de ce corps tout couvert de poils, et de ses deux parents ses passions si intensément lubriques.

Elle avait juste huit ans quand elle perdit sa mère.