Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/83

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— Mais, chère Jane, je ne te fais pas mal et n’ai pas non plus l’intention de t’en faire.

— C’est aussi ce qu’il disait, mais il agit si horriblement que, non seulement, il me fit beaucoup souffrir, mais il me fit aussi saigner.

— Ce n’était assurément pas avec sa main, car, tu vois, je ne fais que caresser gentiment cette jolie petite affaire poilue, et je suis sûr que je ne te fais pas mal.

— Oh ! non, si ce n’était que cela, ça ne me ferait rien, mais il me poussa sur le sofa et se jeta sur moi ; c’est alors qu’il me fit terriblement souffrir, et vous devez faire attention à ce que vous allez faire, sans cela vous aurez aussi à payer 1.250 francs.

Elle disait tout cela avec un air de véritable innocence ; il était évident que le bonhomme l’avait enfilée et brisé sa virginité brutalement, c’est alors que les cris de Jane l’avaient empêché d’achever sa besogne. Ses manières me convainquirent qu’elle en ignorait absolument les conséquences ou, plutôt, que ses passions n’avaient pas encore été excitées.

— Eh bien ! ma chère Jane, je n’ai l’intention ni de te faire du mal, ni de me mettre dans le cas de payer 1.250 francs. Mais tu ne me refuseras pas le plaisir de caresser ce joli petit nid soyeux ; regarde comme je le fais doucement.

Si vous ne me faites pas plus de mal, je ne veux pas vous refuser, parce que vous êtes un joli et bon garçon, et bien différent de l’autre, qui