Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/10

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motte proéminente et bien formée. Quand je l’eus suffisamment gamahuchée, Marie, que j’avais déjà foutue, revint, et Elise alla faire le guet à sa place pendant que j’apaisais dans le délicieux petit con de Marie, le feu qu’avait allumé mon gamahuchage avec Elise.

C’était ainsi que je pouvais attendre plus froidement les résultats que devait amener l’évidente passion de miss Aline pour moi. Elle la combattait certainement, mais la passion gagnait du terrain, ce qui se voyait par ses pressions de mains nerveuses et tremblantes, m’attirant à ses lèvres brûlantes, puis me repoussant, tressaillant de tout son corps et devenant subitement toute pâle. Je m’imaginais que la nature l’aidait trop dans ces occasions, qu’en réalité ses pressions soudaines étaient l’approche de la crise amoureuse, et que lorsqu’elle tremblait et me repoussait, elle déchargeait certainement. Il était évident que cela ne pouvait durer longtemps. Enfin le jour heureux tant désiré arriva. Maman devait aller à la ville et emmener avec elle mes deux sœurs pour leur acheter différentes choses. Elle