Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/109

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tion parce que les avantages de sa situation exceptionnelle nous engagèrent à en profiter plus tard pour nos jouissances amoureuses.

Notre ami s’appelait Mac Callum, James Mac Callum, un descendant de la grande famille écossaise de ce nom. Il avait environ trente ans, très amateur de tous les sports et principalement de la pêche. Sa chambre était remplie d’instrument de pêche, et il préférait le pays de Galles parce qu’il avait l’avantage de posséder de nombreux courants où se trouvaient de fort belles truites. Il voulait me faire aimer l’art de la pêche ; plus tard je l’accompagnai dans diverses excursions de pêche, qui se terminèrent souvent par de nouvelles aventures érotiques, que je raconterai peut-être un jour. Il habitait ordinairement Londres, et notre présente connaissance se continua par des relations beaucoup plus intimes que je raconterai quand le moment sera venu.

Nous nous rencontrâmes le lendemain vers les rochers, c’était un samedi. Nous trouvâmes monsieur Mac Callum à son poste ; comme nous étions certains qu’il