Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 127 —


me, faisant des signes avec sa main, venait par le chemin qui aboutissait au pavillon où je me trouvais. Je reconnus de suite madame Vincent. Courir à la grille, ouvrir la porte, lui souhaiter la bienvenue, fut l’affaire d’une seconde. Je la priai de descendre de voiture et de rentrer à la maison en marchant à travers champs, son domestique rentrerait la voiture à l’écurie où il attendrait ses ordres. Elle y consentit de suite. Je ne lui dis pas un mot de l’absence de tous, jusqu’au moment où elle fut entrée avec moi dans le pavillon. Sans dire un mot, je la saisis autour de la taille, et la poussant sur le sofa, je déboutonnai rapidement mon pantalon, relevai ses jupons et lui poussai ma pine raide et dure contre son ventre avant qu’elle ait pu se rendre compte de mon intention.

— Mon cher Charles, cria-t-elle, que fais-tu ? nous allons être découverts et je serai déshonorée.

— Oh ! non, ma chère madame Vincent, toujours bien aimée, tout le monde est à la ville et nous n’avons rien à craindre.

Elle m’aimait trop pour faire aucune résistance ; au contraire, me secondant avec