Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/158

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promener dans le jardin pendant que nous nous amusions très innocemment. Ce soir-là je me tins éveillé et pus encore jouir de la délicieuse vue du con de miss Frankland si extraordinairement poilu ; toute la partie inférieure de son corps était aussi noire que celle d’un ramoneur de cheminée. Cette vue réveilla toute ma fureur érotique, je sentis qu’il fallait que je la possède et me sentis déterminé à risquer la plus sévère discipline avec les verges. Je ne sais comment, j’arrivais à m’imaginer que la nature n’avait fait pousser une telle profusion de poils qu’aux endroits où elle avait implanté aussi les plus chaudes passions amoureuses. Je résolus d’en arriver à une solution définitive dès le lendemain, et voulant garder toute ma vigueur pour cela, je me couchai de suite sans essayer d’aller rendre à mes sœurs une visite amoureuse.

Le lendemain, miss Frankland ne put rien faire de moi et elle m’affirma très sévèrement que si ma conduite n’était pas meilleure l’après-midi, elle me punirait par une bonne fessée. Comme j’avais mon idée, je ne changeai rien à ma paresse et je fus