Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/9

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Je ne sais si j’aurais pu attendre bien longtemps sans le secours que je trouvais dans les étreintes de ma chère Marie qui, chaque fois que nous pouvions nous rencontrer en cachette, devenait de plus en plus attrayante et plus capable de donner et de recevoir le plaisir. Nous eûmes beaucoup de mal pour empêcher Elise de voir ce qui se passait entre nous. À la fin Marie se décida à initier Elise aux plaisirs du gamahuchage ; elle lui dit donc ce que je lui faisais quand nous nous enfermions ensemble et lui promit que je lui ferais la même chose si elle voulait garder le secret ; mais qu’il était nécessaire que l’une ferait le guet dans le cas où miss Aline viendrait. Marie commença à gamahucher Elise qui jouit outre mesure, car, quoique de dix-huit mois plus jeune que Marie, elle montra de suite que ses passions étaient plus développées que celles de sa sœur.

Pour commencer, je la gamahuchai simplement, la laissant jouer avec ma pine, sans lui dire qu’on pouvait l’enfoncer dans sa charmante petite fente qui commençait déjà à se couvrir d’un léger gazon sur sa