Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
101


charmante que celle-ci, qui se trouvait sur une colline dont la vue dominait tous les champs fertiles de Kent.

La maison était bien bâtie et très confortable. La façade située au sud formait un large demi-cercle, ayant trois fenêtres de front et une de chaque côté, ce qui formait en bas le salon et au-dessus la chambre à coucher de mon oncle avec deux cabinets de toilette. Sur la droite de la maison se trouvait une aile de bâtiment composé en bas du fruitier et du cellier, au-dessus desquels se trouvaient trois chambres ayant chacune une grande fenêtre donnant sur le jardin ; ces trois chambres étaient destinées aux trois jeunes gens que le pasteur pouvait prendre en pension, jamais plus de trois, pour les préparer aux Universités. Pour le moment, j’étais le seul occupant. Elles étaient construites de manière à pouvoir être isolées du restant de la maison par un corridor au bout duquel se trouvait une porte donnant sur la campagne ; une autre porte communiquait du corridor dans un des cabinets de toilette du pasteur. Au bout se trouvait un water-closet pour tout le monde.

J’ai déjà fait observer que la chambre que j’occupais avait aussi une porte de communication dans le cabinet de toilette du pasteur. Au-dessous de ces chambres, mais avec vue au nord, se trouvait la salle d’étude qui n’occupait que la moitié de l’espace des chambres au-dessus ; devant se trouvait un petit jardin carré sur lequel donnait égale-