Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/126

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garçon le plus innocent du monde, malgré tout ce qui venait de se passer.

La journée se passa à peu près comme la précédente. Après une lecture de deux heures, ma tante me proposa une promenade de deux heures qui, naturellement, finit au pavillon d’été, où l’envie de pisser ramena ma raideur habituelle, que ma tante finit par faire disparaître après quatre combats amoureux, avec un intermède d’un double gamahuchage entre les deux derniers actes. Ma tante avait déchargé au moins dix fois ; elle paraissait excessivement contente, mais elle continuait à me faire croire que c’était simplement pour soulager la raideur de ma pine.

Je passai plusieurs heures dans une conversation instructive avec mon oncle, et après une soirée semblable à celle de la veille, nous nous retirâmes à l’heure habituelle.

Le lendemain, je fus réveillé par mon oncle tout seul qui me dit que ma tante, n’étant pas très bien, n’avait pu l’accompagner.

— C’est bien dommage, car ce cher objet est aussi raide que d’habitude.

— Oh ! je suis si contrarié que ma tante soit malade, pour elle d’abord et ensuite pour moi. Que vais-je devenir, mon oncle ? Je l’ai tellement raide qu’elle me fait souffrir.

— Eh bien, mon cher enfant, je vais essayer de te soulager moi-même. Je t’aime trop pour te laisser dans cet état ; je ne suis pas aussi bien pourvu qu’elle pour te soulager, mais tu sais que tu as