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à s’isoler avec sa cousine, pressentant bien que si elle était trop préoccupée à les surveiller, je ne trouverais pas l’occasion de jouer ma petite comédie.

Tout alla suivant mes désirs ; nous endormîmes les craintes de la mère, et elle commença à faire davantage attention à moi. Je jouai à la perfection mon rôle de jeune homme timide et innocent, mais pensant en même temps à ses charmes, je sentais ma pine bander à moitié et montrer ses immenses dimensions à travers mon pantalon. Je m’aperçus bientôt que cela avait frappé les regards et que toute son attention s’était concentrée sur moi.

Elle me questionna longtemps, cherchant surtout à savoir s’il n’existait pas entre son fils et moi une intimité toute particulière. Je fis l’innocent et dis que la plus grande intimité existait entre nous ; mais quand elle essaya de savoir si elle était allée aussi loin qu’elle le supposait, je décrivis d’une manière si innocente le caractère de notre intimité, qu’elle fut de suite convaincue de mon entière ignorance des manœuvres érotiques, et elle devint plus affectueuse dans ses paroles avec moi.

Il avait été primitivement convenu entre Henry et moi que, quand je lui aurais fait quelques remarques particulières, il saisirait une occasion près d’un bosquet d’aller rapidement en avant et d’alarmer sa mère en tournant dans un coin. No-