Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/240

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comme elle pouvait le voir et s’en assurer elle-même en touchant.

— Non, mon cher enfant, il ne faut pas faire d’imprudence, ma nièce a pu se réveiller et être inquiète de mon absence, elle peut se lever pour me chercher. Aussi, au revoir, mon chéri, dors encore.

Elle m’embrassa tendrement, mais il me fut impossible de lui faire autre chose, seulement elle promit de chercher une occasion pendant le jour et de m’en donner tant que je voudrais la nuit prochaine. Elle me laissa et je me réjouis de l’heureux hasard qui avait fait tomber dans mes bras une femme aussi désirable et aussi charmante, me félicitant de mon stratagème pour la convaincre qu’elle était bien vraiment mon premier professeur dans l’art de l’amour, circonstance toujours chère à l’imagination du beau sexe. Je m’endormis encore facilement, me demandant comment Henry s’en était tiré avec sa cousine. Ma chère maman ne permit pas qu’on vînt me déranger ; elle était entrée elle-même deux ou trois fois dans ma chambre, mais m’avait trouvé toujours profondément endormi.

Elle entra enfin juste au moment où je m’étais levé pour satisfaire un besoin naturel. Je me précipitai vers elle, je l’embrassai tendrement, je fermai la porte et l’obligeai, sans trop lui faire violence, à s’approcher du lit. Je la fis se courber sur le ventre au bord du lit, je relevai jupons et chemise, je m’agenouillai, je lui gamahuchai le