Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/269

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
268


sement à chaudes larmes. Je pensais à moi-même qu’il était vraiment étrange que j’eusse produit sur elle, dont les organes étaient bien développés et bien habitués à ce genre d’exercice, le même effet que j’avais produit sur Ellen. Je la consolai d’une manière enfantine et lui demandai pourquoi l’effet avait été différent de ce qu’elle avait ressenti jusqu’ici avec moi.

— Ah ! mon cher enfant, dit-elle en soupirant violemment, tu m’as causé une telle jouissance, que j’ai peur que tu ne m’aies fait un enfant, on aurait dit que tu entrais au fin fond de ma matrice, ce qui m’a donné une volupté telle, que jusqu’à ce jour ne n’en avais jamais éprouvé de pareille.

— Mais, ma chère maman, est-il possible que je puisse faire un enfant ?

— Faire un enfant ! en vérité, répliqua-t-elle, non seulement un, mais une douzaine avec une pine aussi monstrueuse, qui nous excite énormément nous pauvres femmes.

Je l’embrassai tendrement et lui dis combien j’étais heureux à la pensée que je pouvais être le père de son enfant.

— Hélas ! mon cher fils, c’est peut-être un plaisir pour toi, mais quel chagrin pour moi s’il en était ainsi : pense à ce que le monde dirait si ça venait à être connu, et même si j’allais au loin pour cacher ma honte, quels ennuis et quelles difficultés pour assurer le secret le plus complet ; mais cela ne fait rien, mon chéri, j’en risquerais