Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/175

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
154


fois par semaine, sans compter nos orgies avec la Frankland.

Le temps passait cependant. Frankland était veuve depuis déjà deux années, lorsqu’elle se proposa de faire un voyage de deux ou trois ans sur le continent sans revenir en Angleterre. Elle m’invita à l’accompagner et me fit une proposition des plus étonnantes et des plus charmantes. Elle me dit :

— Charles, mon seul amour, je t’aime plus tendrement que jamais. Je suis, il est vrai, beaucoup plus vieille que toi, mais tu as maintenant vingt-cinq ans, tu es donc tout à fait un homme. Je désire te faire profiter de toutes mes richesses et je t’offre ma main en mariage. Ne crois pas que je veux monopoliser cette pine chérie (nous étions au lit complètement nus et venions de tirer un coup délicieux), non, avec notre amour pour les variétés, nous chercherons au contraire ensemble, mais comme mari et femme cela nous sera bien plus facile et plus sûr ; autrement, si nous voyageons ensemble sans être mariés, nous nous compromettrions dans chaque ville où nous nous arrêterions. Qu’en penses-tu, mon Charles chéri ?

Elle se jeta alors sur mon sein en levant vers les miens ses yeux pleins d’amour.

— Ce que j’en pense ? mon âme adorée. Regarde comme cette seule idée a fait revenir ma pine à la vie instantanément. Si quelque chose au monde pouvait me faire plaisir, c’est assurément ton offre généreuse. Dédier ma vie à une femme