Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/233

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qu’il devint assez excité pour la foutre une deuxième fois : elle s’arrangea pour le faire décharger dedans encore une fois, prétendant être aussi en chaleur que lui-même.

Mais elle démontra l’imprudence qu’il avait commise en déchargeant dans elle, et spécialement de l’avoir tellement fait jouir qu’elle n’avait pu s’empêcher de décharger en même temps que lui, ce qui était dangereux. Elle ne savait pas comment cela se faisait, mais il ne l’avait jamais autant fait jouir que ce jour-là.

— Eh bien, ma chérie, c’est une curieuse coïncidence, mais tu ne m’as jamais semblé aussi délicieuse et aussi lubrique. Ce n’est qu’une fois et à l’avenir nous serons plus prudents ; espérons qu’il ne nous arrivera rien de désagréable pour cette petite et délicieuse imprudence.

Mais naturellement le désagrément arriva, comme le comte nous le racontait, et, sept mois après cette double fouterie, ma mère mit au monde une petite fille.

J’étais depuis cinq mois en exil quand cet événement arriva. Dans ses lettres, ma mère m’informait que ma sœur grandissait et devenait une jolie fille qui « était tout le portrait de son père », soulignant ces mots pour bien me faire comprendre leur signification. Pauvre chère maman, elle est morte il y a quatre années et mon père la suivit deux ans après. Je ne les revis jamais ni l’une, ni l’autre.

Ce ne fut qu’au milieu de la seconde nuit que