Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/51

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devait être très en chaleur. Il la vit se glisser sur son lit. Jetant alors sa robe de chambre et ses chaussettes, il ouvrit la porte et s’approcha du lit de sa mère. N’étant pas endormie, elle l’aperçut tout de suite.

— Henry ! qu’est-ce qui t’amène ici et comment as-tu ouvert la porte ?

— Je t’ai entendue remuer, chère maman, car je ne puis pas dormir à cause du froid. Je me suis levé, et comme la porte n’était pas fermée, tu as sans doute oublié de le faire, je suis venu te demander de me laisser me réchauffer dans ton lit bien chaud et tu feras bien plaisir à ton pauvre Henry. N’est-ce pas que tu veux bien, chère maman ?

— Si tu veux être tranquille et parler plus bas, car le pasteur pourrait t’entendre, tu peux venir ; tu me tourneras le dos et je te réchaufferai.

Henry ne perdit pas de temps pour se glisser à côté d’elle, et ayant réellement froid, grelottant même, il fit comme elle avait dit, il tourna son derrière qu’il approcha du ventre de sa mère.

— Pauvre enfant ! dit-elle, il est tout froid ; dors maintenant dans les bras de maman.

Naturellement, ce n’était pas là son intention. Aussitôt qu’il fut réchauffé, il tourna sa figure vers sa maman et lui murmura à voix basse :

— Oh ! comme j’aime ma jolie maman !

Pressant son ventre contre le sien, il lui fit sentir sa pine raide poussant contre son mont de Vénus.