Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/53

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Elle se redressa devant ce coup droit.

— Qu’est-ce que tu dis, mauvais garnement ? Où as-tu entendu une pareille calomnie ? Est-ce là une des inventions de ton ami Charles pour toutes les bontés que j’ai eues pour lui ?

— Ma chère maman, Charles ne m’a jamais ouvert la bouche à ce sujet, je ne parle que de ce que j’ai vu de mes propres yeux.

— Que veux-tu dire ? Allons, parle-moi de suite.

— Eh bien, ma chère maman, te rappelles-tu la première nuit du samedi où Charles et moi nous avons couché à la maison ? Après être entré dans ma chambre, je fut obligé de descendre pour aller aux water-closets ; je n’avais mis que mes chaussettes pour ne pas faire de bruit et je n’avais pas de lumière. Je remontais, quand j’aperçus un filet de lumière qui filtrait en haut. Je montai, et quand ma tête fut au niveau du premier étage, je t’aperçus te dirigeant vers la chambre de Charles. J’entrai dans la mienne, mais je laissai la porte ouverte afin de voir quand tu retournerais ; voyant que tu ne revenais pas, je me glissai dans le corridor jusqu’au tournant conduisant à la chambre de Charles. La lumière filtrait à travers le trou de la serrure, je m’approchai très doucement. Tu sais que le lit est juste en face la porte, alors, ma chère maman, je vis que tu initiais Charles à des plaisirs inconnus de lui jusqu’à ce jour. Oh ! mère chérie, la vue de tes charmes nus, la manière délicieuse dont tu lui donnais la première leçon, me rendit fou de désirs. Je fus alors