Page:Le roman de la luxure, tomes 4 et 5, La Veuve amoureuse - Orgies continentales, 1925.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
67

Nous prîmes des arrangements pour les laisser à leurs nourrices pendant un an, et nous retournâmes à Londres tous ensemble.

Nous eûmes pendant trois nuits avant leur départ pour la province des fouteries délicieuses, et elles nous promirent de venir de temps en temps à Londres pour renouveler nos orgies.

Ma mère et ma tante vinrent visiter mon installation de garçon, qui était située à Norfolk Street, et j’entrai au Collège royal.

Je passai une délicieuse nuit avec ma tante avant son départ et j’accompagnai ma mère à la maison. À mon retour, je sus que mon tuteur était revenu. J’allai présenter mes respects à sa femme. Je la trouvai seule, et nous nous livrâmes à la première séance d’adultère qui, comme on peut bien le penser, ne fut pas la dernière.

J’ai dit plus haut que je m’étais installé à Norfolk Street, à cause de sa proximité du Collège royal. C’était dans la maison de madame Nichols, une veuve, grande, bien bâtie, un peu hommasse, mais bonne et tendre ; elle paraissait avoir cinquante-deux ans, mais c’était une propriétaire très vive et attentionnée, s’occupant elle-même d’une bonne cuisine, bien qu’ayant une cuisinière qui lui servait de bonne à tout faire pour les travaux du bas ; elle avait deux nièces qui s’occupaient des logements du haut.

La plus jeune était seule quand j’arrivai à mon appartement. La sœur aînée avait eu un « accident » et était en ce moment à la campagne jus-

5