Page:Leblanc — Contes du soleil et de la pluie, parus dans L’Auto, 1902-1907.djvu/206

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Mais quoi ! aujourd’hui ma bonne foi est reconnue. On a admis que je n’étais pour rien dans les fausses lettres envoyées aux domestiques pour accréditer les deux escrocs, Je suis libre, et je peux rire de tout mon cœur de cette petite mésaventure, tout en me rappelant les beaux yeux de la comtesse.

Il est vrai que, dans le village, on ne me salue plus, que les enfants me jettent des pierres, et que le vieux duc, réinstallé dans son château, a donné ordre à un garde de tirer sur moi si j’approchais de la grille d’honneur.

À part cela…

Maurice LEBLANC.