Page:Leblanc — Contes du soleil et de la pluie, parus dans L’Auto, 1902-1907.djvu/480

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De ce côté donc rien à tenter. Mais tout est possible au contraire du côté des générations montantes. Ne l’oublions pas d’ailleurs, le bien social que l’on essaye de faire ne se réalise jamais que chez ceux qui viennent, et c’est à nos enfants, tout au plus à nos cadets, que profiteront nos vaillantes entreprises. Qu’importe ! la tâche en est-elle moins belle et moins séduisante ?

Ainsi l’éducation physique des enfants et des adolescents, voilà l’unique but.

Pour cela je vois deux auxiliaires précieux… ou plutôt je voyais, car Henri Desgrange avec son intelligence éminemment pratique et son sens très juste de ce qu’il y à d’immédiatement réalisable dans une idée, Henri Desgrange m’a « coupé l’herbe sous le pied » en préconisant dès l’abord la pratique des jeux sportifs chez le soldat. Je n’y insisterai donc pas, me réservant, si la question intéresse le public, de développer dans un autre article l’excellente idée de notre directeur, et d’étudier plus spécialement le rôle, tout indiqué en cette occasion, de l’officier, premier auxiliaire que je proposais.

Reste le second, qui est peut-être le plus important, l’instituteur.

Oui, c’est à l’instituteur que nous devons nous adresser, c’est par son intermédiaire que nous devons parler aux enfants et répandre parmi eux l’habitude des exercices athlétiques. Et comme sa parole sera vite comprise, et ses conseils rapidement exécutés ! L’enfant n’est-il