— Je serais curieux…
— Il est au numéro 29 de la villa Dupont.
M. Weber haussa les épaules.
— Chez Altenheim, alors ? dans l’hôtel qu’il habitait ?
— Oui.
— Voilà bien le crédit qu’on peut attacher à toutes ces bêtises ! Dans la poche du baron, j’ai trouvé son adresse. Une heure après, l’hôtel était occupé par mes hommes !
Lupin poussa un soupir de soulagement.
— Ah ! la bonne nouvelle ! Moi qui redoutais l’intervention du complice, de celui que je n’ai pu atteindre, et un second enlèvement de Steinweg. Les domestiques ?
— Partis !
— Oui, un coup de téléphone de l’autre les aura prévenus. Mais Steinweg est là.
M. Weber s’impatienta :
— Mais il n’y a personne, puisque je vous répète que mes hommes n’ont pas quitté l’hôtel.
— Monsieur le sous-chef de la Sûreté, je vous donne le mandat de perquisitionner vous-même dans l’hôtel de la villa Dupont… Vous me rendrez compte demain du résultat de votre perquisition.
M. Weber haussa de nouveau les épaules, et sans relever l’impertinence de Lupin :
— J’ai des choses plus urgentes…
— Monsieur le sous-chef de la Sûreté, il n’y a rien de plus urgent. Si vous tardez, tous mes plans sont à l’eau. Le vieux Steinweg ne parlera jamais.
— Pourquoi ?
— Parce qu’il sera mort de faim si d’ici un