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LA GRANDE
COMBINAISON
DE LUPIN


I


À son grand étonnement, le cachot lui fut épargné. M. Borély, en personne, vint lui dire, quelques heures plus tard, qu’il jugeait cette punition inutile.

— Plus qu’inutile, monsieur le Directeur, dangereuse, répliqua Lupin… dangereuse, maladroite et séditieuse.

— Et en quoi ? fit M. Borély, que son pensionnaire inquiétait décidément de plus en plus.

— En ceci, monsieur le Directeur. Vous arrivez à l’instant de la Préfecture de police où vous avez raconté à qui de droit la révolte du détenu Lupin, et où vous avez exhibé le permis de visite accordé au sieur Stripani. Votre excuse était toute simple, puisque, quand le sieur Stripani vous avait présenté le permis, vous aviez eu la précaution de téléphoner à la Préfecture et de manifester votre surprise, et que, à la Préfecture, on vous avait répondu que l’autorisation était parfaitement valable.

— Ah ! vous savez…

— Je le sais d’autant mieux que c’est un de