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tout vêtu de feuilles et de fleurs, coiffé d’un énorme chapeau d’ardoises, et entouré d’un grand jardin aux arbres séculaires.

Ils y trouvèrent Geneviève déjà installée, et qui revenait de la ville voisine où elle avait choisi des domestiques du pays.

— Voici votre demeure, madame, dit Lupin. C’est le château de Bruggen. Vous y attendrez en toute sécurité la fin de ces événements. Demain, Pierre Leduc, que j’ai prévenu, sera votre hôte.

Il repartit aussitôt, se dirigea sur Veldenz et remit au comte de Waldemar le paquet des fameuses lettres qu’il avait reconquises.

— Vous connaissez mes conditions, mon cher Waldemar, dit Lupin… Il s’agit, avant tout, de relever la maison de Deux-Ponts-Veldenz et de rendre le grand-duché au grand-duc Hermann IV.

— Dès aujourd’hui je vais commencer les négociations avec le conseil de régence. D’après mes renseignements, ce sera chose facile. Mais ce grand-duc Hermann…

— Son Altesse habite actuellement, sous le nom de Pierre Leduc, le château de Bruggen. Je donnerai sur son identité toutes les preuves qu’il faudra.

Le soir même, Lupin reprenait la route de Paris, avec l’intention d’y pousser activement le procès de Malreich et des sept bandits.

Ce que fut cette affaire, la façon dont elle fut conduite, et comment elle se déroula, il serait fastidieux d’en parler, tellement les faits, et tellement même les plus petits détails, sont