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GENTLEMAN-CAMBRIOLEUR

en effet habité six ans auparavant, on ignorait ce qu’ils étaient devenus.

Je confesse que, pour ma part, cette affaire me semblait si embrouillée que je ne croyais guère à la possibilité d’une solution, et que je m’efforçais de n’y plus songer. Mais Jean Daspry, au contraire, que je vis beaucoup à cette époque, se passionnait chaque jour davantage.

Ce fut lui qui me signala cet écho d’un journal étranger que toute la presse reproduisait et commentait :

« On va procéder en présence de l’empereur, et dans un lieu que l’on tiendra secret jusqu’à la dernière minute, aux premiers essais d’un sous-marin qui doit révolutionner les conditions futures de la guerre navale. Une indiscrétion nous en a révélé le nom : il s’appelle Le Sept-de-cœur. »

Le Sept de cœur ! était-ce là rencontre fortuite ? ou bien devait-on établir un lien entre le nom de ce sous-marin et les incidents dont nous avons parlé ? Mais un lien de quelle nature ? Ce qui se passait ici ne pouvait aucunement se relier à ce qui se passait là-bas.

— Qu’en savez-vous ? me disait Daspry. Les effets les plus disparates proviennent souvent d’une cause unique.

Le surlendemain, un autre écho nous arrivait :