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GENTLEMAN-CAMBRIOLEUR

çois le rectangle du vestibule où je suis. Du côté de la rue, le salon, le boudoir et la salle à manger. Inutile de perdre son temps par là, il paraît que la comtesse a un goût déplorable… pas un bibelot de valeur !… Donc, droit au but… Ah ! voici le tracé d’un couloir, du couloir qui mène aux chambres. À trois mètres, je dois rencontrer la porte du placard aux robes qui communique avec la chambre de la comtesse.

Il replia son plan, éteignit sa lanterne, et s’engagea dans le couloir en comptant :

— Un mètre… Deux mètres… trois mètres… Voici la porte… Comme tout s’arrange, mon Dieu ! Un simple verrou, un petit verrou, me sépare de la chambre, et, qui plus est, je sais que ce verrou se trouve à un mètre quarante-trois du plancher… De sorte que, grâce à une légère incision que je vais pratiquer autour, nous en serons débarrassé…

Il sortit de sa poche les instruments nécessaires, mais une idée l’arrêta.

— Et si, par hasard, ce verrou n’était pas poussé. Essayons toujours… Pour ce qu’il en coûte !

Il tourna le bouton de la serrure. La porte s’ouvrit.

— Mon brave Lupin, décidément la chance te favorise. Que te faut-il maintenant ? Tu connais la topographie des lieux où tu vas opérer ; tu connais l’endroit où la comtesse cache la perle noire…