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GENTLEMAN-CAMBRIOLEUR

nagement s’était effectué par l’issue secrète. Pourtant, sur le tapis, aucune trace de pas, sur les murs, aucune marque insolite.

Une seule chose, inattendue, et qui dénotait bien la fantaisie d’Arsène Lupin : la fameuse Chronique du xvie siècle avait repris son ancienne place, et, à côté, se trouvait un livre semblable, qui n’était autre que l’exemplaire volé de la Bibliothèque nationale.

À onze heures, les officiers arrivèrent. Devanne les accueillit gaiement — quelque ennui que lui causât la perte de telles richesses artistiques, sa fortune lui permettait de la supporter sans mauvaise humeur. — Ses amis d’Androl et Nelly descendirent.

Les présentations faites, on s’aperçut qu’il manquait un convive, Horace Velmont. Ne viendrait-il point ?

Son absence eût réveillé les soupçons de Georges Devanne. Mais à midi précis, il entrait. Devanne s’écria :

— À la bonne heure ! Vous voilà !

— Ne suis-je pas exact ?

— Si, mais vous auriez pu ne pas l’être… après une nuit si agitée ! car vous savez la nouvelle ?

— Quelle nouvelle ?

— Vous avez cambriolé le château.

— Allons donc !

— Comme je vous le dis. Mais offrez tout