deux volumes de la Chronique, compara les cartes du souterrain, se fit répéter les citations relevées par l’abbé Gélis, et demanda :
— C’est bien hier que, pour la première fois, vous avez parlé de ces deux citations ?
— Hier.
— Vous ne les aviez jamais communiquées à M. Horace Velmont ?
— Jamais.
— Bien. Commandez votre automobile. Je repars dans une heure.
— Dans une heure !
— Arsène Lupin n’a pas mis davantage à résoudre le problème que vous lui avez posé.
— Moi !… je lui ai posé…
— Eh ! oui, Arsène Lupin et Velmont, c’est la même chose.
— Je m’en doutais… ah ! le gredin !
— Or, hier soir, à dix heures, vous avez fourni à Lupin les éléments de vérité qui lui manquaient et qu’il cherchait depuis des semaines. Et, dans le courant de la nuit, Lupin a trouvé le temps de comprendre, de réunir sa bande et de vous dévaliser. J’ai la prétention d’être aussi expéditif.
Il se promena d’un bout à l’autre de la pièce en réfléchissant, puis s’assit, croisa ses longues jambes et ferma les yeux.
Devanne attendit, assez embarrassé.