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L’AIGUILLE CREUSE

fils qui fut probablement le grand-père du citoyen-officier Larbrie, et une fille, n’est-il pas permis de supposer qu’une partie des papiers laissés par Larbeyrie ait échu à la fille, et que, parmi ces papiers, se trouvait le fameux exemplaire que le capitaine des gardes sauva des flammes ?

« J’ai consulté l’annuaire des châteaux. Il y a aux environs de Rennes un baron de Vélines. Serait-ce un descendant du marquis ?

« À tout hasard, hier, j’ai écrit à ce baron pour lui demander s’il n’avait pas en sa possession un vieux petit livre, dont le titre mentionnerait ce mot de l’Aiguille. J’attends sa réponse.

« J’aurais la plus grande satisfaction à parler de toutes ces choses avec vous. Si cela ne vous dérange pas trop, venez me voir. Agréez, monsieur, etc., etc.

« P.S. — Bien entendu, je ne communique pas aux journaux ces petites découvertes. Maintenant que vous approchez du but, la discrétion est de rigueur. »

C’était absolument l’avis de Beautrelet. Il alla même plus loin : deux journalistes le harcelant ce matin-là, il leur donna les informa-