Page:Leblanc - La Cagliostro se venge, paru dans Le Journal, 1934.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Ah ! j’oubliais. On a découvert à la consigne d’une des gares de Paris, une valise qui appartenait à Simon Lorient, et, dans la poche d’un vêtement, j’ai trouvé la carte de visite que voici. Vous y voyez, par derrière, le plan crayonné d’un étage de maison, avec une croix à l’encre rouge. Cet étage est celui où le père de Simon Lorient, ami de Félicien Charles, a volé les billets de banque de M. Philippe Gaverel.

— Et la carte est gravée au nom… ?

— De Félicien Charles.

L’inspecteur salua Raoul et Félicien et, désinvolte, goguenard, se retira en disant :

— Document de seconde main, dont je ne fais état que pour mémoire. Mais, n’est-ce pas ? il y aura peut-être une suite…

Raoul s’élança et le rejoignit à la barrière.

— Dites donc, inspecteur !

— Qu’y a-t-il pour votre service, monsieur d’Averny ?

— Rien. C’est pour le vôtre. Vous voyez les deux poteaux de cette barrière.

— Parbleu !

— Eh bien, je vous conseille de ne jamais plus franchir la ligne idéale qui les réunit.

— Mon mandat de policier…

— Votre mandat n’a de valeur que si vous vous conduisez en policier courtois et bien élevé, comme vos camarades, et non en argousin fielleux et rancunier. À bon entendeur, salut !