Page:Leblanc - La demoiselle aux yeux verts, paru dans Le Journal, du 8 déc 1926 au 18 jan 1927.djvu/142

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Raoul attacha la bique et rangea les débris du véhicule. Puis il revint s’asseoir près du commissaire.

— Drôle d’aventure que ce naufrage, n’est-ce pas ? Mais aucun miracle, comme tu pourrais le croire. Et aucun hasard non plus. Pour ta gouverne, tu sauras que je ne compte jamais ni sur un miracle ni sur le hasard, mais uniquement sur moi. Donc… mais ça ne t’embête pas, mon petit discours ? Tu n’aimes pas mieux dormir ? Non ? Alors, je reprends… Donc je venais de quitter Aurélie sur la terrasse lorsque j’eus, en route, une inquiétude était-ce bien prudent de la laisser ainsi ? Sait-on jamais si quelque malfaiteur ne rôde pas, si quelque bellâtre pommadé ne fouine pas aux environs ?… Ces intuitions-là, ça fait partie de mon système… J’y obéis toujours. Donc je retourne. Et qu’est-ce que