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trappe se trouve au second étage. Or, la deuxième petite croix du plan marquerait, au second étage, le boudoir contigu à la chambre de don Luis. C’est bien ce que j’ai supposé, et c’est pourquoi j’ai placé là trois de nos hommes. S’il a voulu fuir de ce côté, il est pris.

— Nous n’avons qu’à frapper, dit Mazeroux, nos hommes trouveront la trappe et nous ouvriront. Sinon, on la démolira.

De nouveaux coups retentirent. Un bon quart d’heure plus tard, la trappe cédait, et d’autres voix se mêlèrent à celles de Weber et de Mazeroux.

Pendant ce temps don Luis examinait son domaine et en constatait l’extrême exiguïté. Tout au plus pouvait-il s’y tenir assis. C’était un couloir, ou plutôt une sorte de boyau d’un mètre cinquante de long, et qui se terminait par un orifice, plus étroit encore, où des briques étaient accumulées. Les parois, d’ailleurs, étaient formées de briques, dont quelques-unes manquaient, et les moellons de construction qu’elles auraient dû retenir s’éboulaient au moindre choc. Le sol en était jonché.

Au secours ! Au secours ! cria-t-il.

« Bigre ! pensa Lupin, il ne faudrait pas que je m’agitasse par trop ! Sans quoi, je risque d’être enterré vivant. Agréable perspective ! »

En outre, la crainte de faire du bruit l’immobilisait. Il se trouvait, en effet, près de deux pièces occupées par des agents, son boudoir d’abord, et ensuite son cabinet de travail, puisque son boudoir, il le savait, était situé sur la partie de son cabinet de travail réservée au téléphone.

Cette idée lui en suggéra une autre. À bien réfléchir, et en se rappelant qu’il s’était demandé parfois comment l’aïeule du comte Malonesco avait pu vivre, derrière le rideau de fer, aux heures où il lui fallait se cacher, il comprit qu’il y avait eu jadis communication entre le passage secret et ce qui était actuellement la cabine téléphonique, communication