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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE

deux. D’où sortait l’autre ? Il devait être caché. Il m’a attaqué par derrière, d’un coup sur la nuque. »

Mauléon agrippa le téléphone et commanda :

« Que personne ne quitte l’hôtel ! Pas d’exception ! Vous entendez ? Toute personne qui essaierait de s’enfuir doit être arrêtée. Aucune exception n’est admise. »

Et il proférait dans la chambre :

« Ainsi, ils étaient deux ici ! Mais d’où sortait l’autre ? le second ? Tu ne t’es douté de rien, dit-il au collègue de Roubeau ? Cherche donc, bouffi… Avez-vous visité la salle de bains ? C’est là qu’il se cachait, pour sûr.

— Je crois, dit Roubeau… j’en ai eu l’impression… je tournais le dos à la salle de bains… »

On la visita. Aucune indication. Le verrou de la porte qui la faisait communiquer, à l’occasion, avec la chambre voisine, était poussé normalement.

« Qu’on fouille ! ordonna le commissaire. Qu’on fouille à fond. Roubeau, tu viens ? C’est en bas qu’il faut agir. »

Il écarta les gens attroupés dans le couloir, et il marchait à gauche vers l’ascenseur, lorsque des clameurs arrivèrent du côté droit. Le couloir desservait le vaste quadrilatère que dessinait l’hôtel, et il était probable, comme le fit remarquer Roubeau, que Beamish avait choisi le côté droit pour gagner la façade postérieure, qui domine la rue de Ponthieu.

« Oui, mais Larmonat est de garde, dit Mauléon, et la consigne est formelle. »

Les clameurs augmentaient. Dès le premier tournant, ils virent des groupes, à l’extrémité. Ou leur fit signe. On les appela. Dans un renfoncement, qui formait