Page:Leblanc - Victor de la brigade mondaine, 1934.djvu/178

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
173

« Décidément, vous êtes un rude type. Pour la première fois je rencontre un collaborateur sur qui je peux m’appuyer… Marcos Avisto, nous ferons de la bonne besogne ensemble. »

Et, tout de suite, il lâcha les confidences nécessaires.

« Le Grec s’appelle Seriphos. Il habite nôn loin d’ici, le long du Bois de Boulogne, au 98 bis du boulevard Maillot. L’expédition aura lieu mardi prochain, soir du jour où me sera livrée une échelle spéciale pouvant s’allonger à douze mètres. Nous monterons par là. Une fois dans la place, nous redescendrons ouvrir la porte du vestibule d’entrée à trois hommes de ma bande qui seront de faction dehors.

— La clef est sur la porte d’entrée, à l’intérieur ?

— Oui, paraît-il.

— Mais il doit y avoir aussi, à cet endroit, un dispositif de sonnerie électrique qui fonctionnera dès qu’on essaiera d’ouvrir ?

— Oui. Mais tout est combiné pour une attaque de dehors, pas pour une attaque venant du dedans, comme la nôtre, et le dispositif est visible. Il me suffira donc de l’empêcher de jouer. Après quoi, mes hommes se chargent de ligoter les deux gardiens surpris au lit. Et nous aurons, dès lors, tout notre temps, d’abord pour jeter un coup d’œil dans les pièces du rez-de-chaussée, ensuite, et surtout, pour fouiller à fond le cabinet de travail du second étage où doit être le magot. Ça va ?

— Ça va. »

Il y eut une nouvelle poignée de mains entre les deux hommes, plus chaleureuse encore.