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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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que le Grec Sériphos devait fermer quand il travaillait dans son bureau, et dont la clef se trouvait sur la serrure. Ils parvinrent ainsi en haut de l’escalier. La cage en était vaguement éclairée par une lueur qui montait d’en bas.

Ils descendirent, avec des précautions infinies.

Dans le vestibule, près de l’ampoule allumée, Bressacq fit voir à Victor, sur le plan, la pièce où couchaient les deux gardiens. Il fallait passer par cette pièce pour arriver à la chambre du Grec Sériphos.

Ils atteignirent la porte d’entrée.

Deux énormes verrous… Bressacq les tira. À droite, une manette qui réglait le dispositif d’alarme. Il la rabattit. Près de cette manette, un bouton, sur lequel il appuya, ce qui ouvrit la grille du petit jardin bordant le boulevard Maillot.

Cela fait, il poussa la porte, glissa la tête dehors et donna un très léger coup de sifflet.

Les trois complices, silhouettes sombres, figures de brutes, les rejoignirent.

Bressacq ne leur dit pas un mot, tout étant combiné d’avance entre eux. Il referma la porte et releva la manette, puis il ordonna tout bas à Victor :

« Je les accompagne dans la chambre des gardiens. En principe, pas besoin de vous. Faites le guet. »

Il disparut avec ses complices.

Aussitôt seul, et certain qu’il avait toute latitude d’agir à sa guise, Victor rabattit la manette, entrebâilla la porte, la laissant tout contre, et fit jouer le bouton qui actionnait la grille du boulevard Maillot. Ainsi, l’entrée de l’hôtel était libre. C’est ce qu’il voulait.

Puis il écouta du côté des chambres. L’assaut se pro-