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VICTOR, DE LA BRIGADE MONDAINE
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trois étages, et s’installa sur la banquette arrière du cabriolet.

Au coin de la rue, un gardien de la paix veillait à la circulation. Victor se fit connaître de lui et le pria de ne pas perdre de vue l’automobile et l’homme qui s’y trouvait. Puis il entra chez un marchand de vins dont la salle occupait le rez-de-chaussée de l’immeuble, et qui avait le téléphone dans son arrière-boutique. Là, il demanda la Préfecture, mais il dut attendre un long moment avant d’obtenir la communication avec la Police judiciaire.

« Ah ! enfin, c’est vous, Lefébure ? Ici, Victor, de la mondaine. Dites-donc, Lefébure, est-il possible qu’on m’envoie sans tarder deux agents au coin de la rue de Vaugirard et du Luxembourg ? Allo ! Parlez donc plus fort, mon vieux… Qu’est-ce que vous dites ? Vous m’avez téléphoné à Saint-Cloud ?… Mais je ne suis pas à Saint-Cloud… Et alors, quoi ? On veut me parler ? Qui ? Le Directeur ?… Justement, je venais… Mais d’abord, envoyez-moi deux camarades… tout de suite, hein ? Ah ! un mot encore, Lefébure. Tâchez de voir à l’identité judiciaire s’il y a une fiche sur la demoiselle Élise Masson, ancienne figurante aux Folies-Bergère… Élise Masson… »


Quinze minutes plus tard, deux inspecteurs arrivèrent à bicyclette. Leur ayant expliqué qu’ils devaient s’opposer à la fuite de la nommée Élise Masson qui demeurait au troisième étage, et dont il donna le signalement exact, il emmena le baron d’Autrey à la Préfecture et le confia à des collègues.