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catherine tekakwitha

pour ne pas fatiguer le lecteur par leur répétition, comme disait le P. Cholenec, qu’il suffise d’ajouter que cinq autres guérisons sont racontées par le vénérable curé de la Chine, lequel termine cette série par l’attestation suivante :

« Jusques ici sont écrits en ce mémoire les miracles et guérisons qui ont été faits en cette paroisse depuis neuf ou dix ans, par les mérites et l’intercession de notre protectrice et avocate envers Dieu, Catherine Tegakouita, tant sur moi que sur ces enfants de ma paroisse, dont j’ai une parfaite connaissance, comme en ayant été le promoteur et le témoin oculaire. En foi de quoi j’ai signé, ce 24e mars 1696.

Remy
Curé de la Chine. »

La seconde partie du mémoire comprend les grâces obtenues par de grandes personnes.

Le haut de l’île de Montréal — ce qui serait aujourd’hui Sainte-Anne de Bellevue — était, en ce temps-là, une desserte confiée au curé de Lachine. Les Iroquois commencèrent à l’infester dès 1688. C’était un prélude à la grande invasion de l’année suivante, à Lachine et autres postes de l’île.

Ils avaient déjà tué sept hommes sur la desserte, au temps de la récolte, lorsque Madeleine Bourgery, ayant avec elle sa fille