Page:Leconte de Lisle - Poëmes antiques, 1852.djvu/192

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Ah ! ton cœur est semblable aux flots sitôt troublés ;
Et ce crédule enfant enlacé de tes chaînes
Vous connaîtra demain, serments vite envolés,
          Dieux trahis et larmes prochaines !



XVII. LYDIA.


Lydia, sur tes roses joues,
Et sur ton col frais, et plus blanc
Que le lait, roule étincelant
L’or fluide que tu dénoues.

Le jour qui luit est le meilleur ;
Oublions l’éternelle tombe ;
Laisse tes baisers de colombe
Chanter sur tes lèvres en fleur.