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Son dos maigre est couvert de sesgrands cheveux blancs,
Et sa robe est souillée. Il l’arrache et la froisse.
Puis il gémit tout bas, pressant avec angoisse
       Son cœur de ses deux bras tremblants.



À l’ombre des piliers aux lignes colossales
Où le lotus sacré s’épanouit en fleurs,
Ses femmes, ses guerriers respectent ses douleurs,
       Muets, assis autour des salles.



Le vieux roi dit : Je meurs de chagrins consumé.
Qu’on appelle Rama, mon fils plein de courage.
Tous se taisent. Les pleurs inondent son visage.
       Il dit : Ô mon fils bien-aimé !