Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/155

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Et ces noms glorieux, que l’on mêle à nos noms,
Qu’au fond de notre orgueil souvent nous nous donnons,
Ont leurs plus doux échos aux cœurs de nos maîtresses.
Les nœuds du diamant qui roule dans leurs tresses,
Ces fleurs, que la parure inventa pour charmer,
Ces tissus, qui dans l’air flottent pour l’embaumer,
Relèvent la beauté des nobles jouvencelles :
Mille rubans d’azur, voltigeant autour d’elles,
De leur sein velouté caressent la fraîcheur,
De leur blanche tunique animent la blancheur,
Et de leurs corsets d’or, brillants de pierreries,
La ceinture de feu borde les galeries.

III.

Le cor sonne : les cœurs, sous les plis du satin,
Palpitent d’espérance, ainsi que sous l’airain.