Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/157

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Guidant un coursier noir sous une noire armure,
Sans chiffres, sans cimier, sans rubans, ni parure,
De tous les assaillants débarrasse ses pas :
De l’enceinte lui seul ne se retire pas ;
Il est vainqueur. Un cri de tous côtés s’élance :
Louenge au chevalier, pris a sa brave lance.

IV.

Les dames à l’envi lui jètent leurs bouquets,
De leurs voiles brodés dégagent leurs attraits,
Ou font flotter les plis de leurs mantels de soie ;
Lui seul semble étranger à la commune joie.
Aucun geste de lui ne semble désigner,
Par quelle main son front vent se voir couronner.
Sur son coursier fumant qui bat du pied’la terre,
Il parcourt, inquiet, le cirque solitaire,