Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/169

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C’est là qu’il présenta ses trésors pacifiques, :
Les nonnes à genoux contemplant ces reliques,
Semblaient y respirer quelque parfum djes cieux.
A peine a-t-il offert ses dons religieux,
Qu’on s’informe ardemment de la sainte chapelle.
La cloche du dortoir, que le sommeil appelle,
Retentit vainement sur la tour du Moutier ;
La Prieure elle-même a l’air de l’oublier.
A-t-il vu le Cédron, et les fleurs de ses rives,
La crèche, Bethléem, le jardin des olives ?
Quels sont les passe-temps des vierges du Carmel !
« Parlez-nous de Sion, parlez-nous d’Israël :
« Faites-nous un récit de votre long voyage.
« Écoutons-le, mes sœurs ; et que Dieu l’encourage !
Le pèlerin, alors les yeux doux et contrits,
Paraît quelques moments recueillir ses esprits,
Puis enfin se hasarde à’conter son histoire :
La voici

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